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La
Guérison par la
Conscience


"La Vérité, c'est ce qui marche!"


- Bouddha -

"Tout ce qui ne s'exprime pas s'imprime!"

- Proverbe -

“La maladie commence à l'instant même
où l'on justifie par l'extérieur le malaise intérieur.”


- Samuel Hahnemann -


Lorsqu'un être humain, dans la maladie, se trouve fortement bouleversé, c'est toujours parce qu'il ne peut pas venir à bout de sa conscience.

Là, dans la grande simplicité de cet énoncé, réside vraiment l’Enseignement fondamental sur la maladie.

Ne pas pouvoir venir à bout de sa conscience signifie, d'une part, que la conscience est invincible, d'autre part, qu'il y a quelque chose en soi qui tente de s'opposer à la voix de la conscience et que, pour guérir, il est indispensable de clairement identifier.

Ce quelque chose n'est, en fait, rien d'autre que la volonté intellectuelle - l'ego, le mental - qui tente de prendre le pas sur le ressenti spirituel.

La maladie nous apparaît ainsi comme l’inévitable résultat d’un combat entre la volonté intellectuelle de l’être humain et sa conscience spirituelle.

Le combat contre soi-même s’exprime ici avec les mots «ne pas pouvoir venir à bout de sa conscience».

C’est, tout simplement, ce qu’aujourd’hui l’on appelle, en termes de psychologie moderne, un «conflit intérieur».

Un tel «conflit intérieur», traduisant la dualité entre l’être spirituel et sa conscience mentale terrestre montre que, dans une telle âme humaine, le combat fait rage entre Lumière et ténèbres, Bien et mal, Esprit et intellect

Et c’est quelque chose de, dans la plupart des cas, rassurant, parce que, sinon, il n’y a que deux possibilités:

Soit il s’agit d’un être humain chez qui un tel combat n’existe plus parce qu’il s’est déjà libéré de tout mal et a totalement placé ou replacé son esprit au sommet de sa Personnalité – ce qui serait réjouissant mais est très rare! -

Soit – ce qui est beaucoup plus fréquent -, chez un tel être humain n’ayant plus aucun conflit intérieur, la conscience a définitivement cessé de se battre et, vaincue et assoupie dans un sommeil mortel, a complètement capitulé sous la domination de sa propre intellectualité, donc sous celle du mal et de l'obscurité

La maladie témoigne donc du combat de l’être humain véritable – c’est-à-dire du Noyau de l'être appelé esprit – pour survivre face à l’oppression du mal appelé mental, qui, voulant la suprématie à tout prix, n’a de cesse que, faute de pouvoir tuer l’esprit impérissable, de l’avoir complètement ligoté et donc neutralisé.

L'issue de la maladie dépend donc de savoir si c'est le ressenti spirituel ou le mental qui va gagner. Si c'est l'intellect qui gagne - ce qui est le plus fréquent - alors c'est aussi la maladie qui va l'emporter, car c'est le seul moyen qui reste à l'esprit pour dire qu'il n'est pas d'accord.

C’est en ce sens que le philosophe suisse Carl Gustav Jung a pu dire: «Nous essayons de guérir de nos maladies, mais ce sont elles qui nous guérissent». Elles peuvent, en effet, guérir l’être humain de tout le faux et de l’impur qu’il porte en lui, de sorte que certains malades peuvent même arriver à «mourir guéris»

Leurs corps physiques, secourus trop tard, ne peuvent plus survivre, mais leurs âmes, elles, après la libération de l’enveloppe terrestre malade, arrivent, dans l’Autre Monde, guéries, et c’est bien le plus important.

Samuel Hahneman - le fondateur de l'Homéopathie - a dit:"La maladie commence à l'instant même où l'on justifie par l'extérieur le malaise intérieur". C'est une parole d'une grande profondeur et qui montre que - comme Carl Gustav Jung - il avait compris le processus fondamental, à savoir que la maladie résute d'un refus de conscience. Elle est, toutefois, bien davantage que le refus de conscience, car elle est aussi le moyen restant d'enfin parvenir à la conscience!,

De même, la parole démarrant cet exposé "L
orsqu'un être humain, dans la maladie, se trouve fortement bouleversé, c'est toujours parce qu'il ne peut pas venir à bout de sa conscience", en même temps qu’elle nous indique la cause de la maladie, et même de toutes les maladies provoquées par une cause intérieure (bien sûr, un corps physique extérieurement maltraité peut aussi, de ce fait, tomber malade…), nous trace aussi le Chemin de la Conscience et donc aussi celui de la Guérison:

La Guérison survient lorsque, l’esprit ayant vaincu l’intellect, (le mental, l'égo), de par cette victoire même, le conflit cesse.

Si c'est l'intellect qui est vainqueur et que l'esprit  lui, a complètement abdiqué, il peut aussi y avoir {apparence de} guérison mais uniquement guérison du corps et uniquement temporaire. L'âme, elle, restera, malade, mais la conscience terrestre ne le saura pas.

Si je ressens de quelque chose que "c'est mal" de penser, faire, agir ainsi, confronté à cette chose je vais me sentir mal-à-l'aise, mais si je ne veux pas reconnaître ce mal-aise, alors, pour pouvoir en prendre conscience, je vais, extérieurement - donc corporellement - aussi "faire un mal-aise". C'est toujours un mouvement qui va de l'intérieur vers l'extérieur...

La maladie, en même temps qu'elle résulte, vu d'en haut, d'un refus de conscience, est donc aussi simultanément, vu d'en bas, un effort vers une plus grande conscience.

La maladie témoigne non seulement d'un manque de conscience mais aussi que le Noyau spirituel ne s'y résigne pas. Si le Noyau est complètement emmuré à l'intérieur, comme un forcené dans son blockhaus, alors il ne s'éveillera enfin que lorsque toutes ses enveloppes auront préalablement
été défoncées.

Jusque là les enveloppes ne seront pas forcément malades. Le mal sera cantonné complètement à l'intérieur.

Par contre, s'il y a une connexion - donc une communication - suffisante entre l'intérieur et l'extérieur, alors le mal{aise} ressenti par l'esprit va suffisamment s'extérioriser à travers ses enveloppes pour pouvoir venir jusqu'à expression. Si l'expression est totale, alors le malaise - le ressenti du mal - aura traversé toutes les enveloppes sans s'y arrêter et n'aura donc pas besoin de s'y imprimer.

Le combat esprit contre intellect nous apparait donc comme la cause de la maladie et la maladie comme l’inévitable conséquence et même comme la manifestation du conflit; car tout conflit est obligatoirement destructeur

Plus, du fait d’une rapide victoire, le conflit s’arrête vite, et moins les dommages causés aux enveloppes (corps et âme) s’avèrent irréparables.

Ceci explique aussi pourquoi tant d’individus peu recommandables jouissent, apparemment, au moins un certain temps, d’une relative bonne santé, leur permettant de tranquillement accomplir de nouveaux méfaits ou forfaits. Ayant quasi-complètement étouffé leur conscience morale - laquelle est de nature spirituelle -, il n’y a plus aucun conflit en eux, et l’esprit a alors totalement cessé de combattre pour sa survie. L’intellect a définitivement pris les commandes de ces individus et, en eux, ne rencontre plus aucune opposition à sa volonté hégémonique.

Il n’en va pas de même chez la plus grande partie des êtres humains, encore dotés – même si elle est faible - d’une certaine conscience spirituelle et chez qui l’accroissement général des maladies, à commencer par le cancer, va, en plus des non négligeables effets générés par les pollutions extérieures, directement de pair avec l’accroissement général de la domination intellectuelle.

Tous ces êtres humains tombant malades au cours des circonstances de leur vie personnelle ne se doutent pas que l’ennemi invisible contre lequel ils se battent désespérément est à l’intérieur d’eux-mêmes, et ils s’imaginent «vaincre le cancer» ou d’autres maladies en «donnant pour la recherche» aux «experts de la cellule» et en participant à des «téléthons» en tous genres.

Comme si l’ennemi qu’ils combattent, avec la flèche imaginaire de l’«ARC»(*) dirigée vers la représentation invisible et non moins imaginaire d’un ennemi extérieur, se trouvait en dehors d’eux et qu’il pouvait être vaincu par une puissante armée composée de gens incapables de se vaincre eux-mêmes

Alors que la Clef de la Santé et de la Guérison réside dans la toute simple Prise de Conscience!

Prendre conscience que la maladie survient chez un être qui, ayant mal agi ou réagi, ne peut ensuite venir à bout de sa conscience, – autrement dit ne parvient pas - et heureusement! - à l’étouffer – et que la maladie persistera jusqu’à ce que la conscience diurne intellectuelle de cet être humain se rende enfin à l’évidence de ce que son esprit a toujours su et savait donc depuis le début du conflit, voilà donc l’Enseignement fondamental sur la maladie et la Guérison!

La Guérison surviendra complètement et définitivement lorsque, son Noyau spirituel ayant depuis toujours reconnu le mal, l'être humain
, dans sa conscience terrestre, l'aura aussi clairement et définitivement rejeté!

En résumé: Maladie = Manque de Conscience! Ce que la conscience terrestre ne sait pas encore, alors, en attendant, c'est le corps qui le "sait"! Et lorsque la conscience terrestre a enfin reçu et compris le langage du corps, alors il est possible d'effacer le "pense-bête" qui n'était là que pour s'en souvenir, le temps nécessaire!

Cet effacement de mémoires devenues inutiles s'appelle ... "Guérison"!